Dix ans après leur visite, les journalistes de Kaizen ont eu envie de revenir à l’école de la Nature pour voir comment le projet a évolué, ce qui a changé et ce qui est resté comme à l’origine.
L’idée initiale était de faire une école qui ne soit pas complètement une école. Certes, on suit les programmes, on respecte le socle commun et les paliers d’apprentissage pour préparer les enfants au collège, mais on les prépare aussi « autrement à autre chose ». […] On travaille l’empathie et les façons de se relier – que ce soit avec un petit camarade de classe ou avec les oiseaux de la forêt. […] Les temps consacrés aux enseignements académiques sont peut-être moins importants que dans une école classique, mais la petite trentaine d’élèves s’adapte parfaitement par la suite à ses années collège, preuve que les pédagogies actives et la taille réduite des classes (par trois groupes multiniveaux d’une dizaine d’enfants) permettent d’apprendre tout aussi bien.
Cliquez sur l’image pour lire l’article sur l’école. Vous pouvez retrouver le magazine chez votre marchand de journaux ou sur le site du magazine.
Il y a le chemin de terre, le slalom entre les flaques, et puis au bout, l’imposant portail de pierre enlacé par deux vieux tilleuls. Pas de sonnette, c’est ouvert…
L’école alternative Caminando fonde son projet sur la nature, à la fois cadre d’apprentissage, objet d’étude et source infinie de situations qui requièrent la coopération et l’inventivité des enfants.
En ce début d’après-midi, comme chaque jour, avant de renouer avec les apprentissages, les élèves se dispersent dans le vaste jardin. Il y a ceux qui s’inventent des objets avec quatre bouts de bois. Ceux qui, couchés dans l’herbe haute, observent la course paisible des nuages. Ceux aussi qui suivent les mouvements de l’archet dans la main de Julie, jeune enseignante qui de son violon accompagne le concerto printanier des oiseaux. Pour tous, une consigne : prendre un temps pour se connecter à soi et à ce qui nous entoure.
Merci à Denis Peiron pour son article paru dans le journal La Croix du 2 juin 2021, dans lequel il présente l’école Caminando et les « pratiques pédagogiques vivantes » appliquées par l’équipe enseignante en les mettant en lien avec la pédagogie Freinet et les tendances dans les pays voisins. C’est toujours un plaisir de voir le travail de pionnier de Caminando à travers des yeux extérieurs, et de constater l’enthousiasme qu’il suscite.
Lorsque la France était encore largement paysanne, les enfants allaient aux travaux des champs l’été et passaient l’hiver à l’école. Depuis 1882, c’est selon le besoin des adultes que les congés scolaires sont définis.
Le tout nouveau Mag “La Tribu du Vivant” a consacré un article à l’expérimentation autour des rythmes scolaires de l’école Caminando, l’occasion de questionner des choix de société qui ont un impact direct sur les enfants (et les adultes qu’ils deviendront ensuite) dictés par les exigences économiques avant tout…
En 2013, Muriel Fifils fondait l’école primaire laïque et mixte Caminando, dans le but de reconnecter les enfants à la nature. Aujourd’hui, l’école située au fin fond de la Drôme suscite les convoitises de nombreux parents, à tel point que certains déménagent pour y inscrire leurs enfants. La recette de ce succès ? « Faire en sorte que chaque journée passée à l’école soit aussi épanouissante que sensée pour l’élève. » Entretien avec Muriel Fifils, fondatrice de Caminando, une école primaire où les enfants font concrètement, et pas semblant.
Le magazine Mouvement’Up, qui a consacré son numéro d’automne au thème de l’entraide, a publié un entretien qui présente l’école Caminando, l’importance du vivre-ensemble et l’écoute. Merci à Geoffrey Chapelle pour son article sur l’école ! L’entretien est à retrouver sur le site du magazine.
Un immense jardin arboré au pied du Vercors avec, au bout, les champs, la rivière et la forêt : la cour de récréation de l’école Caminando (« chemin faisant », en espagnol), au château St-Ferréol, à Menglon, c’est la nature. « On suit les programmes de l’Éducation nationale en s’appuyant sur le vivant et le cycle des saisons. Tout est prétexte à apprendre le français, les maths et la coopération », souligne Muriel Fifils, qui a créée cette école privée en 2013.
En octobre, le dossier culture du magazine Ça m’intéresse présente l’école Caminando, sa démarche, ses rituels et ses particularités. Merci à Laurène Champalle pour son article élogieux !
Jeudi 14 mai. Premier jour de classe après deux longs mois d’enfermement pour les élèves de l’école élémentaire Caminando, à Menglon, dans la Drôme. Des retrouvailles « bizarres et joyeuses », s’accordent à dire les enfants lors de leur cercle de parole quotidien. […] Ici, ni larmes ni rappel à l’ordre tonitruant, mais un enchaînement fluide d’activités, un déplacement organique du groupe, de la mare à la serre, de la rivière aux tables de classe, disposées en cercle sous le grand frêne et les pruniers. Pourtant, la fondatrice de cette école laïque privée, Muriel Fifils, respecte à la lettre le protocole sanitaire de 54 pages transmis par l’Éducation nationale à tous les établissements de France, tout comme elle suit les programmes académiques.
Lors de la reprise post-confinement, l’école a reçu des journalistes du magazine Elle. L’occasion de mettre en avant les bienfaits des principes de l’école : immersion nature, observation, coopération, partage des responsabilités… Merci à Caroline SIX et à Laurence GEAI d’avoir contribué à semer les graines de l’école dehors et des bienfaits de la nature pour l’éducation des enfants !