Au désir de savoir, la curiosité oppose une surprise. Elle s’insurge contre l’indifférence. Son étymologie – cura – nous dit qu’elle prend soin du monde. Invitant à une conversion du regard, elle est une manière de penser, mais aussi une raison de vivre.
—Jean-Pierre MARTIN
Depuis les terres de la Comtesse, dans un repli perdu des montagnes du Haut-Diois, toute l’équipe de l’EpNS vous adresse ses Meilleurs Vœux.
Des vœux parsemés de douceur, d’un zeste de beauté, d’un soupçon de paix et de cette joie simple qui parfois éclaire de belle manière les jours qui passent.
La nouvelle année, ce temps où presque timidement les jours commencent à rallonger, nous interpelle sur le temps. Celui qu’il fait, celui qui passe, celui qui se répète. Société du temps linéaire, celui qui nous emmène vers un incertain progrès, nous en avons oublié le temps circulaire, celui du cycle des saisons, des âges de la vie et de la transmission, qui remet le passé dans notre futur, et la nature dans nos cœurs.
à l’EpNS nous nous attachons à entrer en contact avec d’autres points de vue, celui de l’altérité en générale, celle du vivant et celui des sociétés « racines » autochtones en particulier. D’où le « K » de nos parKours, en référence à la société autochtone des Indiens Kogis (Colombie).
Des sociétés qui portent encore, précieusement, un lien d’alliance fragile avec cette nature qui nous porte et nous fait vivre. Où l’autre nous éclaire sur cette nécessité que nous avons de faire face à cette idée absurde que l’humain pourrait vivre séparé de la terre. Tout est nature, y compris nos pensées, en équilibre fragile et mystérieux.
Nous ne sommes pas les mêmes, capables de nous attirer, nous relier les uns les autres par nos différences et c’est merveilleux.
— Ailton KRENAK
Au grand plaisir de vous accueillir prochainement en 2025, sur ces terres du Haut-Diois.
Humilité, humus, humain, que fusent 1000 sourires sur les chemins joyeux de nos vivantes retrouvailles.