Une soixantaine de scientifiques et experts, dont Cédric Villani, signent une tribune dans le Figaro pour appeler à renforcer le dialogue avec les derniers Indiens Kogis de la Sierra Nevada, en Colombie, qui ont été pillés par les conquistadors il y a cinq siècles.
Quel serait l’état du monde si les Espagnols avaient choisi le dialogue avec les civilisations amérindiennes plutôt que leur écrasement ?
Les Kogis, dans les hautes vallées de la Sierra de Santa Marta en Colombie, nous interpellent : «Nous avons confiance dans le fait que si nous partageons les connaissances que nous avons reçues de nos lointains ancêtres, nous pourrons ensemble trouver un chemin qui, au-delà de nos différences, permettra de préserver l’harmonie du monde et de tous ses habitants. En tant que Kogis, c’est un pont que nous voulons tendre vers vous pour le dialogue et la compréhension commune».
Saurons-nous saisir la main tendue ?